Pour ceux-là qui cherchent à approfondir leurs connaissances sur l’histoire africaine rédigée par des savants africains et indo-européens pour la plupart de bonne foi, nous avons fait une liste (non-exhaustive) de tous les ouvrages importants que nous avions lu et nous invitons chaque abonné à lire au moins 1 ou 2 des livres cités ci-dessous.
NB: Si vous souhaitez vous procurer ces livres, vous n’avez qu’à cliquer sur l’image de chaque couverture d’un livre de votre choix.
1 – Ama Mazama
Ama Mazama (alias Marie-Josée Cérol) est professeure agrégée et directrice des programmes d’études supérieures du département d’études africaines américaines à Temple University (À Philadelphie). Elle a obtenu son doctorat avec la plus haute distinction de La Sorbonne Nouvelle, Paris III.
Après avoir obtenu son doctorat à la Sorbonne avec la plus haute distinction en linguistique, la professeure Ama Mazama a enseigné à l’Université du Texas, à la Pennsylvania State University, avant d’arriver à la Temple University en 1993. Elle s’est taillée une réputation de principale représentante de l’origine africaine de la langue guadeloupéenne. Langue et identité en Guadeloupe: Une perspective afrocentrique et une introduction au créole guadeloupéen.
Elle est la rédactrice en chef du Journal of Black Studies. Ses publications paraissent dans des revues de trois continents. Bien connue en tant que consultante pédagogique pour l’injection de contenu africain dans les écoles américaines, Mazama a écrit plusieurs livres à l’intention des enseignants, en plus de ses principaux travaux scientifiques sur la philosophie et la théorie afrocentriques. Deux encyclopédies co-éditées, l’Encyclopedia of Black Studies et l’Encyclopedia of African Religion, ont été félicitées au Conseil national des études sur les Noirs. Ses puissants travaux critiquent la domination et les philosophies hégémoniques eurocentristes, ils révèlent les fondements culturels, linguistiques et religieux de la culture des Caraïbes, en particulier du vodou, et ils examinent les méthodes culturelles et critiques d’établissement d’une éthique de justice et d’équité.
Le livre du Professeur Ama Mazama, L’Impératif Afrocentrique, renforce à l’échelle internationale le discours sur l’Afrique comme sujet agissant. Dans ce livre, l’auteur expose de façon tout à fait convaincante la nécessité dans laquelle les Africains se trouvent aujourd’hui de réévaluer, et de restructurer leurs réponses aux réalités politiques et historiques du monde; elle nous livre une lecture et une mise en contexte pénétrantes des événements textuels les plus importants pour la construction du monde africain moderne. Le discours précis et concis des six chapitres que comprend son livre, tous articulés autour de la notion d’impératif Afrocentrique, est tout simplement remarquable.
2 – Mbog Bassong Bassong
Mbombog Mbog Bassong est issu d’une famille fortement christianisée, d’un grand-père maternel chrétien et d’un grand-père paternel chrétien. En 1988, il rencontre Mbombog Nkoth Bisseck qui marque le deuxième tournant de sa vie après celui de Cheikh Anta Diop en 1986 à Paris. Chez ce dernier, il prend conscience de l’importance de l’histoire pour l’éveil de l’Afrique tandis que le premier assure son éducation initiatique. Aussi se décide-t-il de rompre avec le modèle chrétien et découvre, dans la connaissance africaine, un réservoir de savoirs dont l’humanité a à peine tiré quelque enseignement digne d’intérêt. Un véritable initié/savant dans le domaine !
A – La Religion Africaine; De la cosmologie quantique à la symbolique de Dieu:
Des recherches probantes nous fondent à penser que les Africains ont toujours entrevu la question de Dieu sous l’angle d’une réflexion scientifique, en rapport avec l’état du savoir aux diverses époques de l’histoire. Dans l’ensemble : pas de messie, pas de prophète, pas de révélation, pas de dogme.
Pour n’avoir jamais rencontré Dieu, les sages d’Afrique ont échafaudé une religion rationnelle dont la symbolique dévoile des vérités conformes aux découvertes de la cosmologie de notre temps. Certaines de ces vérités ont été reprises par les religions du Livre (christianisme et islam) qui s’en sont progressivement détachées, en ouvrant la voie à des notions nouvelles telles que la « foi », la « révélation », le « dogme », etc., très éloignées de leur version première, scientifique et négro-égyptienne.
C’est en fin de compte l’homme qui dit Dieu et le sacré selon son bon vouloir. Aussi faut-il en finir avec ces certitudes « absolues », sources de tant de fanatismes, d’exclusivisme, de guerres de religions et de religions de guerre qui font tant de mal à l’humanité.
Si la loi de la vie c’est bien la diversité, autant tourner le dos à cet archaïsme culturel qui prescrit de contraindre des nations à adopter des religions différentes des leurs, de surcroît intolérantes, esclavagistes et guerrières par ailleurs, sans rapport avec les avancées de la science.
Le Savoir Africain représente un parcours initiatique dans la maîtrise de l’Être africain sans doute vécu de façon intuitive par certains d’entre nous, donc du dedans, mais incontrôlé du dehors, sur le plan rationnel, c’est-à-dire philosophique et scientifique.
L’Africain moderne n’a pas conscience que son modèle de création est, en toute chose, conforme à la loi du cosmos et qu’en fait, il demeure un maître de l’Univers malgré la régression de sa pensée et de sa science traditionnelles. Avec l’ordre cartésien-capitaliste du savoir et de l’avoir, nous avons cessé d’être nous-mêmes. Cette coupure entre l’Être du dedans et l’Être du dehors explique à bien d’égards, nos errances spirituelles, morales, religieuses, culturelles et scientifiques, avec leurs cortèges de comportements paradoxaux.
Une analyse des représentations scientifiques de la réalité laisse entrevoir la façon dont les sages d’Afrique ont pensé l’Univers et rendu sa complexité intelligible pour tous. Ce faisant, elle nous permet d’évaluer la portée fondamentale des mythes à partir desquels ont été édifiées la connaissance rationnelle (la science, la philosophie) et l’expérience de cette connaissance (la spiritualité, la religion, l’âme, la conscience, l’initiation). Notre constat est clair : la Connaissance rationnelle n’a jamais quitté la terre africaine. Ce qui a fait défaut à son essor, ce sont les contradictions engendrées par la greffe, contre nature, des modèles religieux, sociaux et culturels exogènes, naguère incapables d’en décrypter la Valeur (Maât, axiologie).
En faisant écho à un Principe d’Ordre universel indépassable par la rationalité humaine, la pensée africaine formalise un mode d’accès à ce qui est (ontologie), sur le plan de l’organisation des phénomènes de création physique, chimique, biologique, humaine et sociale. Nous refondons, sur cette base, la Science de la science ou encore la théorie de la connaissance (épistémologie) appelée à s’imposer pour le salut de l’Afrique et de l’Humanité.
C – La Théorie Économique Africaine; L’alternative à la crise du capitalisme mondial:
Nous sommes désormais fondés à penser une théorie économique africaine capable de suggérer à l’humanité postmoderne, une somme de connaissances susceptibles de conjurer le chaos que préparent l’économie de marché, la polarisation mondiale du capital et la destruction de l’ordre écologique à l’échelle planétaire. Il y a trois raisons à cela:
Premièrement, la question de la valeur, toujours non résolue depuis Karl Marx, trouve sa solution dans la pensée économique africaine. La présente contribution a pour but d’en dévoiler l’identité symbolique, la signification matérielle, la portée scientifique et la puissance de la forme.
Deuxièmement, Le communautarisme africain et son corollaire, le primat de la valeur, laissent entrevoir une lutte efficace contre le désordre social, politique, économique et écologique induit par la raison économique et l’individualisme méthodologique de l’Occident. Nous montrons comment fonctionne l’instance politique et idéologique dans la réalisation du phénomène économique de la valeur et la conjuration du désordre économique.
Troisièmement, l’Afrique doit renouer avec son humanisme ancestral porteur d’un développement avec épanouissement sinon elle ne sera plus face à la misère structurelle, au chômage, au pillage de ses ressources naturelles et à la corruption sans cesse croissante de l’élite politique à la solde d’intérêts matériels et immatériels opposés à son épanouissement. Elle y attend une réhabilitation du pouvoir initiatique africain et l’invention d’une forme de l’Etat compatible avec la palabre africaine et les intérêts des communautés historiques auto-instituées. Tels sont les grands axes de la présente réflexion.
D – Les Fondements de la Philosophie Africaine
La portée philosophique de la pensée africaine a varié au cours du temps avec l’état d’avancement de la science, en particulier, celle de la connaissance de l’univers et de ses lois qui en constitue le socle. La phase actuelle de régression culturelle coïncide avec une forme de sagesse ancestrale transmise aux différentes générations par le biais des traditions orales, toujours vivantes.
Les institutions sociales, les mythes, les légendes, les épopées, les proverbes et les aphorismes sont, pour ainsi dire, le reflet de cet arrière-fond cosmologique qui a servi de pont à une parfaite maîtrise des lois de l’harmonie universelle. Il apparaît bien qu’entre deux périodes différentes de l’histoire de nos empires, royaumes et chefferies, le discours philosophique est resté d’autant plus pertinent qu’il a épousé les contours des mythes sobres, clairs et bien enchaînés. Nous découvrons qu’en général les mythes dictent la forme que prend le savoir par le biais d’un paradigme propre à chaque culture humaine.
Aussi ces mythes apparaissent-ils comme le mode définitif de notre contact avec le Réel, de sorte que le savoir qu’ils apportent n’est qu’une pénétration partielle, provisoire et inachevée de la Vérité générale de l’Univers. En ré-interrogeant les fondements de la pensée africaine, nous pensons administrer la preuve que nous disposons dans notre histoire et dans notre culture, d’un cadre réflexif adéquat susceptible d’asseoir, de façon définitive, un statut de la vérité conforme aux traditions philosophiques antiques et, ironie du sort, à la science avancée de notre temps.
3 – Dibombari Mbock
Ecrivain pluri-disciplinaires, spécialiste des questions africaines dans le domaine de l’égyptologie sous l’angle africain. Dibombari Mbock est un conférencier, historien et auteur prolifique qui a développé une expertise sur l’Egypte antique et les hiéroglyphes.
Il est le concepteur d’une méthode de lecture innovante des hiéroglyphes égyptiens, la “Méthode KUMA“. La méthode KUMA consiste en la lecture analytique des hiéroglyphes à partir des langues africaines modernes.
Par ailleurs, ce dernier a initié une plateforme pédagogique, appelé A CONTRARIO qui est une chaîne YouTube pédagogique pour connaître et comprendre l’Histoire de l’Humanité avec un nouveau regard ! C’est la chaîne qui permet d’enrichir notre vision du Monde et de la Vie grâce au fabuleux Héritage des Ancêtres de l’Humanité !
A – Kongo
L’ouvrage que voici marque assurément un tournant décisif dans l’effort entrepris par les Africains de bonne foi de réhabiliter l’Histoire du Continent noir. Nous y découvrons que la notion de Dieu est une notion traditionnelle et intellectuelle africaine, les origines africaines des dieux de l’Olympe, les noms africains des dieux d’Égypte, les origines africaines du Judaïsme, du Christianisme et de l’Islam, les sources africaines de la démocratie parlementaire et du Droit, les sources vivifiantes de cette extraordinaire épopée qui conduira à l’émergence de la civilisation appelée égyptienne, le sens de l’iconographie des principales divinités de la vallée du Nil, les sources africaines de la franc-maçonnerie, les sources de la légende du Saint-Graal, l’objet de la circoncision, l’origine et la fonction des cathédrales, la fonction du sarcophage, les origines de la chimie et de la biologie, et les fondations africaines de Rome sont autant de sujets spécifiquement abordés.
B – Les hiéroglyphes égyptiens
En considérant les hiéroglyphes, J.-F. Champollion a averti qu’il s’agit d’idéogrammes. Aujourd’hui, la plupart des chercheurs n’y voit que des lettres alphabétiques.
Cette idée est au fondement des traductions que l’on rencontre dans les manuels d’égyptologie. Problème : Si l’idéogramme renvoie à un mot ou une idée, le considérer suppose de connaître le nom que porte l’objet décrit dans la langue du dessinateur. Cette conclusion est tout à fait naturelle si l’on reconnaît que le sens de cet idéogramme est directement associé au nom que porte l’objet dessiné.
Le génie égyptien est d’avoir su, à travers un système d’écriture allégorique, rendre compte des langues de tous les peuples qui vivent actuellement au Sud du Sahara. Cet ouvrage est la pierre fondatrice d’une nouvelle manière de concevoir les caractères sacrés.
Quiconque souhaite en saisir la substance peut y trouver les outils qui permettent d’approcher les Humanités Fondamentales à partir du paradigme qui les soutiennent: La Pensée Éthiopienne.
PS: Vous pouvez lire un aperçu de cette méthode dans un de nos articles ici.
C – Le Dieu Noir: L’anthologie interdite au moins de 50.000 ans
Le Dieu Noir passe en revue les grands sujets d’Histoire qui intéresse le peuple Noir. Il s’inscrit bien modestement en droite ligne des travaux de vulgarisation entrepris par les historiens Africains du 20e siècle.
4 – Nioussérê Kalala OMOTUNDE (Jean-Philippe Omotunde)
Originaire de la Guadeloupe et diplômé de l’Ecole de Publicité de Paris, Nioussérê Kalala OMOTUNDE a été formé à l’analyse historiographique par l’école Diopienne à Paris. Co-fondateur du site Africamaat.com, il enseigne à l’Institut Africamaat à Paris.
Depuis mai 2010, en collaboration avec l’association Menaibuc Caraïbes, il enseigne les Humanités Classiques Africaines Caraïbes à l’Institut Per Ankh.
A – Histoire de l’Esclavage, Critique du Discours Eurocentriste
Afin de garantir un futur démocratique aux générations à venir, l’histoire des hommes – que nous avons aujourd’hui le devoir et la responsabilité de leur transmettre puisque c’est la leur – ne saurait continuer à s’écrire dans l’obscurantisme idéologique que subissait encore il y a moins de 50 ans le Professeur Cheikh Anta Diop lorsqu’il entreprit le travail révolutionnaire de restauration de la Conscience Historique Africaine et au-delà celle de l’Humanité.
Tous les pans de l’histoire africaine dans sa pluri-dimensionnalité devront être revisités avec objectivité scientifique. L’accent sera tout particulièrement mis sur les impacts négatifs cumulés des faits historiques de ces 500 dernières années sur les développements économique, technologique, politique, démographique, culturel, psychologique et social. Ces facteurs doivent être pris en compte dans l’explication des réalités contemporaines.
A travers l’« Histoire de l’Esclavage : critique du Discours Eurocentriste », ld professeur tente de corriger la falsification de l’historiographie des razzias négrières et de l’esclavage. Nombreuses questions sont abordées dans ce livre dont entre autres :
- L’influence des berceaux historiques des sociétés issues du nomadisme et du patriarcat
- La nature du contact Europe/Afrique à l’époque impériale
- L’importance de la Résistance africaine dans le processus qui a conduit aux Abolitions.
Cet ouvrage du professeur est aussi une contribution au combat contre le négationnisme.
B – Les racines africaines de la civilisation européenne
Hérodote, le père de l’Histoire, nous révèle que celle à qui nous devons le nom du continent européen est Europe, la fille du roi Agenor. Mais la généalogie d’Agenor, dévoilé par Hérodote, Eschyle, Diodore de Sicile, Hésiode, Phérécyde et Baccylide, révèle qu’Agenor et son épouse n’étaient pas européens mais africains ! Enfin, puisqu’il est aussi question de civilisations africaines, pourquoi ne pas prendre le temps de découvrir les vérités cachées sur l’Etat de l’Afrique pré-coloniale ?
5 – Cheikh Anta Diop
L’Honorable Professeur ANTA DIOP, Physicien Nucléaire et Égyptologue de renommée internationale. Par sa rigueur scientifique et méthodologie partant de la vision propre à l’Afrique et ses études comparées de différentes langues font de lui une sommité dans ce domaine. En cela, il est très respecté au niveau mondial, notamment, au sein du mouvement de l’Afrocentricité. Son livre incontournable est Nations Nègres et Culture, tout africain est censé l’avoir lu au moins une fois dans sa vie…
A – Nations nègres et culture: De l’antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique Noire d’aujourd’hui
Avec quarante ans de recul on s’aperçoit que les grands thèmes développés dans “Nations nègres et culture”, non seulement n’ont pas vieilli, mais sont maintenant accueillis et discutés comme des vérités scientifiques, alors qu’à l’époque ces idées paraissaient si révolutionnaires que très peu d’intellectuels africains osaient y adhérer.
L’indépendance de l’Afrique, la création d’un Etat Fédéral continental africain, l’origine africaine et négroïde de l’humanité et de la civilisation, l’origine nègre de la civilisation égypto-nubienne, l’identification des grands courants migratoires et la formation des ethnies africaines, etc., tels sont quelques thèmes principaux explorés par Cheikh Anta Diop, l’historien africain le plus considérable de ce temps.
B – Les fondements économiques et culturels d’un état fédéral d’Afrique Noire
Toute l’oeuvre de Cheikh Anta Diop milite en faveur de l’unité de l’Afrique Noire ; de cette unité, gage d’indépendance vraie, l’auteur, partisan d’un État fédéral d’Afrique Noire, pose ici les fondements. Dès qu’il est affirmé, le principe de l’unité transforme tous les problèmes auxquels l’Afrique s’affronte.
À l’inverse de ce que les compromissions de l’empirisme provoquent, par le geste unitaire une voie de développement est indiquée, claire, dynamique, convaincante. Mais la volonté d’unité appartient au politique ; dans ce livre, Cheikh Anta Diop, fort de son grand savoir des réalités africaines, démontre seulement le bien-fondé et la fécondité de son option.
Qu’il nous suffise d’énumérer dans l’ordre des différents niveaux éclairés par le principe et soumis à l’inventaire et à l’analyse objective. Pour les hommes, il n’y a pas d’unité sans mémoire : il s’agit de restaurer la conscience historique africaine.
II n’y a pas d’identité nationale et fédérale sans un langage commun: l’unification linguistique est possible. Pire que la balkanisation, la sud-américanisation guette l’Afrique désunie : unité politique et fédéralisme. Cheikh Anta Diop aborde le problème démographique et celui de l’émancipation de la femme africaine. Un des plus stimulants chapitres, en rapport direct avec la crise actuelle de l’énergie et avec la sécheresse qui sévit en ce moment en Afrique tropicale, concerne les sources d’énergie que le continent noir pourrait exploiter abondamment: hydraulique ou hydroélectrique, solaire, atomique, géothermique, etc.
L’industrialisation, la conquête et l’organisation du marché intérieur, les moyens de transport s’insèrent dans la même perspective, ainsi que la formation des hommes nécessaires à cette vaste entreprise : formation des cadres techniques, fonds d’investissements, recherche scientifique et réformes universitaires.
Ce texte-programme donne à penser sur les immenses ressources de l’Afrique et sur sa puissance potentielle ; écrit il y a une trentaine d’années, il reste toujours aussi actuel par les solutions qu’il propose; et aussi admirable par la foi dont il témoigne.
Six ans après la parution de Nations Nègres et Culture, le professeur Cheikh Anta Diop publie, coup sur coup, en 1960, trois livres essentiels qui portent sur l’Unité culturelle de l’Afrique Noire, l’Afrique Noire pré-coloniale et les Fondements politiques, économiques, culturels, industriels, technologiques et scientifiques d’un futur État fédéral d’Afrique Noire.
L’histoire africaine était née, au terme d’une recherche scientifique harassante mais riche en perspectives humaines, conduite avec désintéressement, dans la solitude, pendant dix ans, au milieu d’épreuves de toutes sortes, recherche qui fut couronnée par un doctorat d’Etat ès lettres en Sorbonne. Son originalité fut rapidement reconnue. Depuis ce fracassant instant de rupture épistémologique d’avec les cartons ethnographiques et les oeillères de l’histoire africaniste, superficielle et anecdotique, le cadre général d’idées et de connaissances défini et dressé par le professeur Cheikh Anta Diop devenait bientôt, pour les jeunes chercheurs africains, une assurance et une incitation au travail. Toute comptabilité bien faite, Cheikh Anta Diop apparaît, dès le départ, comme le véritable inventeur, de nos jours, de l’histoire africaine. L’Afrique Noire pré-coloniale se veut un livre de “sociologie historique africaine”, et le prouve; les problèmes majeurs développés dans cet ouvrage (analyse de la notion de caste, économies, États, idéologies, techniques et sciences de l’Afrique ancienne, etc.) ont connu, grâce au travail récent de jeunes universitaires africains, des prolongements heureux.
Cependant, il reste, pour sûr, des “territoires” non encore explorés mais qu’il faudra étudier, ardemment, à la suite du maître. La comparaison de l’évolution socio-politique de l’Europe et de l’Afrique, de l’Antiquité aux Temps Modernes, et, surtout, aussi, le problème, épineux, complexe, d’un haut intérêt scientifique et humain, des migrations primaires et de l’ethnogenèse des peuples actuels de l’Afrique devront faire l’objet d’études plus approfondies.
Tout cela qui requiert une interdisciplinarité vivante par l’emploi croisé de l’archéologie, la linguistique diachronique, la tradition orale, l’anthropologie culturelle, sans négliger l’apport des sciences naturelles et physicochimiques. Et, toujours, selon la rigueur exemplaire du professeur Cheikh Anta Diop dont l’influence intellectuelle sur les études africaines sérieuses par les Africains reste indestructible. Le dialogue culturel, scientifique, entre les Africains et les Autres, au niveau international, est à ce prix.
D – Antériorité des civilisations nègres: Mythe ou vérité historique ?
En 1954, Cheikh Anta Diop, au terme d’un long et fructueux travail de recherche, opère, avec Nations nègres et Culture, un tournant décisif dans l’historiographie africaine et mondiale : l’Egypte pharaonique, contrée africaine de la Vallée du Nil, appartient, en totalité, des balbutiements pré-dynastiques jusqu’à la fin des dynasties indigènes, à l’ensemble de l’univers négro-africain.
En 1967, c’est-à-dire treize ans après, le savant africain reprend ses idées essentielles sur les origines de l’humanité actuelle et sur la parenté entre l’Egypte ancienne et l’Afrique noire profonde : l’Antériorité des civilisations nègres était ainsi établie. En 1981, son œuvre culmine avec Civilisation ou Barbarie, synthèse et prolongement de sa réflexion historique face au devenir de l’humanité.
La réédition, en 1992, d’Antériorité… remet en circulation un ouvrage majeur de la problématique historique africaine. Ouvrage longtemps épuisé, mais constamment demandé, recherché. La leçon est celle-ci. L’égyptologie, pour prendre toute signification en tant que science historique vivante, doit nécessairement renouer avec les civilisations négro-africaines, par-delà le formalisme froid de l’exégèse des textes.
Cette leçon inaugurale de Cheikh Anta Diop est devenue d’ores et déjà le bréviaire de l’égyptologie africaine et afro-américaine. Que l’égyptologie occidentale entende enfin, à son tour, la leçon de Cheikh Anta Diop pour le renouvellement des études égypto-nubiennes.
6 – Théophile Obenga
Docteur d’État des lettres en sciences humaines (Sorbonne), il a étudié diverses disciplines : philosophie, linguistique historique comparative, archéologie préhistorique, sciences de l’éducation, égyptologie. Théophile Obenga a étudié la philosophie à l’université de Bordeaux.
Il a fait des études d’histoire au Collège de France, à Paris, et a étudié l’égyptologie à Genève. Il a également suivi une formation en sciences de l’éducation à Pittsburgh. Parmi ses professeurs, il y eut Émile Benveniste en linguistique historique, Jean Leclant et Charles Maystre en égyptologie, Rodolphe Kasser en copte, Lionel Balout en paléontologie humaine.
Il a été directeur général du Centre international des civilisations bantu (CICIBA) à Libreville, et professeur à la faculté de civilisations africaines à l’université d’État de San Francisco, qui est un campus de l’université d’État de Californie.
Il dirige Ankh, « revue d’égyptologie et des civilisations africaines » éditée à Paris. Entre autres préoccupations scientifiques, cette revue explore les différentes voies de recherche initiées ou renouvelées par Cheikh Anta Diop, dans une perspective épistémologique replaçant l’Égypte ancienne dans ce qu’il considère comme son « cadre naturel africain » et comme l’une des « civilisations négro-africaines anciennes ».
A – La Géométrie égyptienne – Contribution de l’Afrique antique à la mathématique mondiale
Ce cahier n°1 de l’Institut africain d’égyptologie Cheikh Anta Diop traite du savoir géométrique très ancien qui a existé et fleuri en Egypte au temps des Pharaons. Les liens ne sont pas exclus avec d’autres objets et savoirs géométriques africains en dehors de la vallée du Nil. La géométrie égyptienne est alors placée dans son véritable contexte natif, historique et culturel.
L’ouvrage, concis et didactique, dégage ainsi toute une tradition du sens géométrique africain jusqu’aux idéalités sédimentées des calebasses pyrogravées modernes. Il était difficile d’éviter l’historiographie de cette belle et rigoureuse invention de l’esprit humain qu’est la géométrie, d’autant que les Grecs ont d’eux-même montré, unanimement, que leur propose géométrie s’est développée à partir de celle reçue d’Egypte.
Par son objet et sa démarche, cet ouvrage est à considérer comme une contribution majeure pour la connaissance de l’histoire scientifique et culturelle de l’Afrique qui reste encore à écrire et évaluer.
B – La philosophie africaine de la période pharaonique, 2780-330 avant notre ère
Ce livre est une somme, d’une part, parce qu’il rassemble un nombre impressionnant de textes révélant la philosophie pharaonique – et quelle philosophie ! -, et d’autre part, parce qu’il restitue, en ces textes décisifs, produits en quelques siècles, le fondement du patrimoine intellectuel africain.
Ce livre est donc aussi une source, celle à laquelle peut venir s’abreuver et se régénérer la philosophie africaine contemporaine. En effet, travail d’érudition, l’ouvrage répond à un ambitieux projet : rétablir la tradition réflexive de l’Afrique, dans le temps et dans l’espace.
Il appartient ainsi à la catégorie des textes fondateurs, qu’il étaye et qu’il prolonge, tels le Cahier d’un retour au pays natal, La philosophie bantu-rwanaise de l’être, Nations nègres et culture, Le ansciencisme.
7 – Amouna Ngouonimba
Architecte de l’Uhem Mesut, l’auteur est membre de Kheperu na Kemeta qui est le Centre de conception du Devenir de Kemeta et l’Observatoire des armes de domination mentale.
A – Les Noirs. Au coeur d’une institution millénaire eurasiatique
L’un des titres qu’aurait pu porter cet ouvrage est: « Qu’est-ce qu’un Noir? », « Ce qu’est un Nègre ! »
Cela peut paraître de nos jours surprenant, mais les mots « Noir » et « Nègre » désignent, avant toute chose et en réalité, les populations eurasiatiques, dites abusivement « blanches » de peau aujourd’hui. En effet, « Noir » et « Nègre », deux concepts signifiant la même chose, qualifient historiquement et socialement parlant l’Eurasiatique Esclave de naissance ou fait Esclave, le Serf, le Serviteur, le Soumis, le Pauvre, le Misérable, l’Exclu social, l’Exploité, conformément au mode de production en vigueur en Eurasie que nous dévoilons ici, et indifféremment d’une prétendue couleur de peau. Ces deux concepts servaient originellement (et servent encore) à désigner les Eurasiatiques eux-mêmes, avant de qualifier abusivement certains Kamit à partir du moment où ils ont été faits « esclaves ». C’est seulement de la sorte que l’on ajoutera à côté du « Noir Eurasiatique » le Kamit fait Noir.
Notre ouvrage raconte l’histoire des concepts Noir, Nègre, Blanc, en présentant leurs contours et leur réelle signification. Nous présentons également les origines de l’esclavage, du racisme, de l’exclusion sociale en Eurasie, décrivons les mécanismes du système esclavagiste et despotique dans lequel nous nous trouvons encore aujourd’hui du fait du nomadisme eurasiatique, et démontrons que les Kamit n’ont jamais été des Noirs (et ne le seront jamais d’ailleurs) et que le mot « Kamit » ne signifie pas « Noir ».
B – L’Excision. Aux Sources d’une longue Tradition et Coutume Eurasiatique
L’excision, est-elle une réalité culturelle « africaine » ? Absolument pas! Or la fameuse « communauté internationale » ainsi que ses diverses institutions ont réussi à inscrire dans l’imaginaire collectif, surtout dans celui des « Africains » eux-mêmes, la fausse idée selon laquelle les mutilations génitales féminines feraient partie de la Tradition « Africaine », alors qu’il n’en est absolument rien!
Notre ouvrage démontre de façon remarquable l’origine (le berceau) eurasiatique de l’excision sous toutes ses formes possibles et son introduction en « Afrique » par les Eurasiatiques : les Juifs, les Arabes, les Européens, les Asiatiques.
C’est dans cette mesure que le premier chapitre dudit manuel s’attarde à exposer les origines et les sources sémites et indo-européennes des mutilations génitales féminines qui sont une réalité (pratique) culturelle et rituelle eurasiatique. Aussi, il est pris le soin de montrer comment les Eurasiatiques, durant les différentes Déportations des « Africains » et Occupations de l’« Afrique », ont imposé l’excision sous toutes ses formes aux « Africains », contaminant de ce fait certaines de leurs cultures.
Le second chapitre explique pourquoi les Eurasiatiques excisent, mutilent leurs femmes : celles-ci étaient ni plus ni moins considérées comme des animaux, des êtres inférieurs à l’homme (sexe masculin) dans la croyance populaire.
Dans le troisième et dernier chapitre, l’auteur démontre l’inexistence des mutilations génitales féminines dans la Tradition « Africaine », des origines à nos jours, joignant à son argumentation diverses preuves scientifiques, historiques et culturelles.
C – Duname. La Tradition Kamit avec ses 101.961 ans de Modernité avant Lumumba
Que signifie le concept de « Se djqdjqè dji », c’est-à-dire « l’état de droit » ? Quelle est la réelle définition du concept de Maât ? Cet ouvrage met en exergue la Tradition Kamit dans son ensemble en fournissant les outils et les solutions concrètes pour une édification du Dunameêe, l’État Kamit Moderne, à travers le cadre de l’Uhem Mesut (notre Renaissance). Cet État Moderne organisera notre Société comme Espace de libertés, de prospérité matérielle, de responsabilité politique, d’inventivité, de sciences, de techniques et de spiritualité.
« L’Afrique doit s’unir », comme l’a prédit le Wosadjefo Kwame Nkrumah, et elle doit le faire suivant ses propres principes, ses propres fondements qui sont ici exposés.
« Par conséquent, il n’y a qu’un seul salut : c’est la connaissance directe! Et aucune paresse ne pourra nous dispenser de cet effort. Il faudra absolument acquérir la connaissance directe. » Nunlonla Cheikh Anta Diop
En effet, seule la connaissance directe permet de nous éloigner des élucubrations d’une prétendue historie qui se veut « officielle » et dont on n’a rien à tirer si ce n’est l’avilissement. C’est en ce sens qu’on comprend très bien l’assertion suivante:
« L’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au nord et au sud du Sahara une histoire de gloire et de dignité. » Fari Lumumba
Procurez-vous aussi ces livres si possible que nous avons lu:
A – La Bible dévoilée: Les nouvelles révélations de l’archéologie
Quand et pourquoi la Bible a-t-elle été écrite? Que savons-nous des premiers patriarches ? Quand le monothéisme est-il apparu ? Comment le peuple d’Israël est-il entré en possession de la Terre promise ? Jérusalem a-t-elle toujours été le centre de l’ancien Israël ?
Pour la première fois, il est possible de répondre à ces questions avec un haut degré de certitude. Car les auteurs, Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman, puisent leurs arguments dans les découvertes archéologiques les plus récentes, entreprises en Israël, en Jordanie, en Égypte, au Liban et en Syrie.
Loin de sortir désenchanté de cette mise à plat historique du Livre des livres, le lecteur est d’autant plus fasciné par ces nomades et ces agriculteurs d’il y a trois mille ans, qui ont su fabriquer, en des temps de détresse ou de gloire, un récit dont la fécondité n’a cessé d’essaimer au-delà de ce peuple.
B – Le KYBALION: Étude sur la philosophie hermétique de l’ancienne Égypte et de l’ancienne Grèce
Le Kybalion est basé sur les enseignements d’Hermès Trismégiste. Sa connaissance embrasse les rapports de l’Homme avec la Nature. Sa pratique rendait l’Initié “Roi de l’Univers Matériel” d’où son nom d’Art Royal.
Les 7 principes hermétiques, les lois de la vie, l’univers mental, le divin paradoxe, le Tout, les plans de correspondance, la vibration, la polarité, etc., y sont expliqués.
C – “Le Livre de la sortie au Jour” plus connu comme “le livre des morts des anciens égyptiens” par Grégoire Kolpaktchy
Dans le Livre des Morts des anciens Egyptiens, l’égyptologue et savant Grégoire Kolpaktchy nous tait découvrir un texte vieux de plus de 4000 ans, que l’on peut considérer comme “la bible de l’ancienne Egypte“. Rédigé en des temps immémoriaux, ce livre servait à guider le défunt dans l’au-delà. Pour les initiés de l’Egypte ancienne, détenteurs d’une science initiatique et magique, la mort physique n’était que le début d’une série de métamorphoses de la conscience. Incantatoire, allégorique et magnifique. le Livre des Morts des anciens Egyptiens nous initie aux mystères de la vie et de la mort et nous fait pénétrer dans l’univers fascinant de la civilisation égyptienne.
D – Comprendre la religion égyptienne par Moustafa Gadalla
Moustafa Gadalla expose toute la religion égyptienne et nous introduit au cœur de son riche symbolisme, prenant les noms des Ndelas (Neterous) et leurs attributs, les redéfinissant clairement à l’aide d’exemples pris dans la physique, l’astronomie et la philosophie.
Il montre que la tradition transmise par les Anciens Egyptiens est très proche de notre vision scientifique actuelle, et qu’elle survit encore chez le petit peuple d’Egypte et du reste de l’Afrique.
L’auteur nous introduit à la richesse de la religion égyptienne, explorant son panthéon et sa cosmologie, pointant du doigt les valeurs éternelles, les fondements scientifiques, les positions philosophiques d’une civilisation qui, à juste titre, fascine toujours autant.
La publication de ce livre dépasse largement le simple intérêt pour la religion égyptienne antique; c’est aussi un acte militant envers la tradition égyptienne, et la Tradition elle-même.
E – Jésus: Anatomie d’un mythe par Patrick Boistier
Deux mille ans nous séparent de la naissance fictive de Jésus de Nazareth. Mais cette date est-elle exacte ? S’appelait-il Jésus ? Était-il né à Nazareth ? Pour répondre à ces questions, et à toutes les « vérités d’évangile », Patrick Boistier passe au crible de la critique deux mille ans d’histoire officielle de Jésus : une exégèse rationaliste indispensable et salubre en ce début de millénaire où seuls ont la parole les partisans du religieusement correct.
Ce livre fait apparaître sous vos yeux le continent méconnu d’une religion syncrétique, réceptacle des anciennes religions antiques: Culte de Mithra, Aoraostra, Cybel et Zeus ce qui devint peu à peu la religion chrétienne. On est alors très loin du consensus actuel sur les sources judéo-chrétiennes de notre civilisation !
F – L’invention de Dieu par Thomas Römer
Si le judaïsme et, à sa suite, le christianisme et l’islam proclament l’unicité d’un dieu régnant seul de toute éternité sur le ciel et la terre, la Bible hébraïque elle-même témoigne, pour qui la lit attentivement, de ses racines polythéistes. De fait, le ” dieu d’Abraham “ auquel se réfèrent, chacune à sa manière, les trois religions du Livre n’a pas été unique depuis toujours.
Comment un dieu parmi les autres est-il devenu Dieu ? Telle est l’énigme fondatrice que cette plongée aux sources du monothéisme se propose d’élucider en parcourant, sur un millénaire, les étapes de son invention. D’où vient ce dieu et par quel biais s’est-il révélé à ” Israël “ ? Quels étaient ses attributs et quel était son nom avant que celui-ci ne devienne imprononçable ? Quand accéda-t-il au statut de dieu tutélaire des royaumes d’Israël et de Juda ? Sous quelles formes était-il vénéré et représenté ? Pourquoi les autres divinités au côté desquelles il trônait déchurent-elles ? Au terme de quel processus et en réaction à quels événements le culte exclusif qui lui a progressivement été rendu s’est-il imposé ?
À la lumière de la critique historique, philologique et exégétique et des plus récentes découvertes de l’archéologie et de l’épigraphie, Thomas Römer livre les réponses d’une enquête rigoureuse et passionnante sur les traces d’une divinité de l’orage et de la guerre érigée, après sa ” victoire “ sur ses rivaux, en dieu unique, universel et transcendant.
G – Ce que la Bible doit à l’Egypte par Thomas Römer
Akhenaton a-t-il inventé le monothéisme ? Le Moise biblique a-t-il existé ? Quelle sont les preuves historiques de la présence des Hébreux en Égypte ? Ce livre est une synthèse sur toutes ces questions.
Le personnage de Pharaon domine les livres de la Genèse et de l’Exode. L’épisode de la ” sortie d’Égypte “ est le récit de libération fondateur du judaïsme. Les meilleurs spécialistes de l’histoire du Proche-Orient ancien et de la Bible répondent ici aux questions et aux énigmes qui caractérisent l’histoire de ces relations. Depuis la ” révolution monothéiste “ du Pharaon Akhenaton, la présence des Hébreux en terre d’Égypte, jusqu’aux premières implantations du monachisme chrétien…
Spécialiste mondialement reconnu de l’Ancien Testament, Thomas Römer occupe la chaire ” Milieux bibliques “ au Collège de France ; il est également professeur à la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne.
Ce livre a pour ambition de démontrer que les véritables auteurs de la philosophie grecque n’étaient pas les Grecs mais le peuple africain plus connu sous le nom d’Egyptiens. L honneur et la reconnaissance attribués de façon erronée aux Hellènes pendant des siècles reviennent en réalité au Continent noir.
Ce vol de l héritage africain par les Grecs a donné naissance à une opinion mondiale erronée selon laquelle les Africains n’auraient apporté aucune contribution à la civilisation et qu’ainsi ils seraient arriérés. Cette image déformée est à l’origine du racisme qui accable les Noirs à l’heure actuelle. George G.M. James
I – “The Historical Origin of Christianity” by Walter Williams
Quand Ptolémée devint pharaon d’Egypte, il voulait que les Egyptiens et les Grecs anciens l’adorent comme un divin. Il voulait être reconnu comme “le sauveur de l’humanité” tout en étant considéré comme un divin parce-que c’était le titre que tous les pharaons d’Egypte avaient avant lui.
Cependant, le peuple d’Egypte avait refusé de l’appeler ainsi car il n’était pas un initié aux cercles sacrés de Kemet d’abord mais aussi parce-qu’il était devenu un pharaon en raison de sa force…
Ce livre de Walter Williams détaille méthodiquement la construction spirituelle du Christianisme. À lire absolument !
J – “The Historical Origin of Islam” par Walter Williams
Historiquement et au fil du temps, vous rencontrerez une puissante triade de religions: le christianisme, l’islam et le judaïsme. Toutes ces religions ont un fort attrait pour la masse et un pouvoir de persuasion, et elles restent les outils les plus puissants de l’arsenal spirituel occidental dans le monde. Ces religions sont des forces de contrôle.
Ces religions servent de sentinelle ultime pour les intérêts du monde occidental. Elles ont été développées et se perpétuent pour préserver les acquis du passé, améliorer les acquis actuels et assurer les acquis futurs.
Dans ce livre, le chercheur Walter Williams déconstruit totalement la religion islamique méthodiquement avec des preuves archéologiques. À lire !
K – L’origine négro-africaine des religions dites révélées par Doumbi Fakoly
Le couple primordial négro-africain, qui a sillonné le monde une éternité durant avant de se diversifier en ses actuelles composantes raciales, a, à l’évidence, été le premier à expérimenter la vie sous tous les angles de celle-ci.
Ancêtre de toute l’humanité, premier pionnier dans l’investigation de tous les secteurs de l’immense activité humaine, concepteur de la société et de la cité, il a été le premier à s’interroger sur le “Comment” et le “Pourquoi” de la création et à trouver des réponses satisfaisantes à ces interrogations essentielles.
Aussi est-ce un truisme de dire que l’homme noir et la femme noire ont découvert Dieu les premiers et l’ont enseigné à tous leurs descendants, que ceux-ci soient blancs, sémites, jaunes ou rouges ? Mal compris ou adapté à d’autres réalités et habillé d’intentions malsaines, l’enseignement qu’ils ont dispensé leur est revenu dénaturé, falsifié, travesti, édulcoré, vidé de tout son sens initial. Mais le mensonge n’est jamais éternel.
Pour mener à bien la lutte pour la survie de tout un peuple, pour mettre à nu les contre-vérités historiques et les impostures théologiques, la jeunesse négro-africaine d’Afrique et de la diaspora est invitée à entreprendre, ici et maintenant, une relecture critique des trois livres des religions du Dieu ternaire.
L – La Carte d’Identité par Jean-Marie Adiaffi
Un commandant de cercle, pas plus méchant qu’un autre, réclame à Mélédouman sa carte d’identité. Cela pourrait être l’occasion d’un récit banal, comme on en lit souvent.
Mais Adiaffi dépasse l’anecdote, atteint au mythe et, dans une prose parfois éblouissante, écrit la tragédie de l’Afrique à la recherche de son âme. Avec La Carte d’identité, la littérature africaine est véritablement parcourue d’un frisson nouveau.
NB: Au fur et à mesure que nous lisons des nouveaux livres de nos savants africains et indo-européens de bonne foi, nous allons à chaque fois actualiser la page pour les rajouter tout en faisant un compte rendu propre à leurs auteurs.
D’autres livres aussi ne sont pas encore publiés parce-qu’ils ont été partiellement lu… N’oubliez pas de cliquer sur chaque couverture si vous souhaitez vous procurez directement le livre.
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